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LUCA School of Arts (1)

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film (2)


Language

Spanish (2)


Year
From To Submit

2014 (1)

2007 (1)

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Film
La boca del lobo
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2014 Publisher: [Perou] : 11Y6 MUSIC,

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Abstract

Le film part d'un fait réel, la tuerie de Soccos qui a eu lieu le 13 novembre 1983 au Pérou: un groupe de policiers, sous le commandement d'un lieutenant, rentre par la force dans une maison et traite les habitants, qui fêtaient un événement, en terroristes. «Nous voulions réfléchir, provoquer la discussion autour du phénomène terroriste, crier les excès de la lutte anti subversive, la barbarie vers laquelle notre pays allait se précipiter si l'on ne changeait pas les choses.» Ancien étudiant en cinéma à l'Université de Lima et ex-critique de cinéma, Francisco Lombardi, qui a aussi touché à la production à la télévision et au cinéma, en est à son sixième long métrage. Un exploit et un exemple de ténacité dans la jeune cinématographie péruvienne. Ses films ont tous été primés dans divers festivals. Dans la gueule du loup, distingué à San Sebastian et à La Havane, ne fait pas exception à la règle. Déjà, dans La ville et les chiens, il s'intéressait aux mœurs militaires qui s'accompagnent d'un processus de déshumanisation et de dégradation des valeurs. Au Pérou, le machisme accentue le processus et la peur du scandale de la part des autorités militaires autorise les pires excès. Dans la gueule du loup prolonge ce propos en débordant le cadre même de l'armée, comme corps constitué, pour s'articuler sur les rapports analogues que celle-ci entretient avec la population civile. Le film de Lombardi s'inspire de faits authentiques survenus dans les années 80: les massacres répétés, sous divers prétextes, d'une dizaine de groupes de paysans indiens par les «forces de l'ordre» chargées de les protéger contre la subversion, contre les exactions du Sentier Lumineux particulièrement actif dans la région andine de l'Ayacucho soumise à l'état d'urgence. D'entrée de jeu, il nous plonge dans le climat de violence associé au Sentier Lumineux, mais sans s'y complaire, en se contentant de montrer, comme autant de signes, les résultats de cette violence: des corps de civils allongés sur le parvis d'une église et ceux de militaires dans leur caserne, tous identifiés comme «ennemis du peuple». Structuré d'une façon classique, en fonction d'une évolution psychologique, le film échappe au naturalisme par sa retenue et sa rigueur, par une volonté d'épurer, de gommer tout ce qui ne va pas à l'essentiel; la mise à nu des rapports de forces dans le processus bien connu de la provocation/réaction/répression et dans le passage de l'individuel au collectif. Aussi, même si le jeune soldat Vittin Luna nous sert de guide dans cet itinéraire, le récit échappe au «psychologisme» du fait que chaque séquence est traitée d'une façon autonome, présentée comme une entité, et que la signification surgit davantage de l'intelligence dans l'exposé des faits et de leur confrontation à travers autant de séquences autonomes, que dans «l'action» comme telle. À la violence du Sentier Lumineux, Francisco Lombardi opposera celle de l'armée, en mettant l'accent sur les mécanismes qui génèrent cette violence de la part des «forces de l'ordre». Et il le fera sans manichéisme, en ne faisant pas de tout soldat un monstre et ne gommant pas les divisions idéologiques qui surgissent dans l'armée. En renvoyant dos à dos ces deux barbaries, celle du Sentier Lumineux qui ne donne pas dans la nuance et ne fait pas de quartier, et celle de l'armée qui, d'une façon simpliste et commode pour ses propres intérêts, en arrive à assimiler à la subversion tout ce qui bouge, Francisco Lombardi attire l'attention sur la population prise en otage, sur les paysans indiens qui, en définitive, font les frais de cette lutte, coincés entre l'enclume et le marteau. Francisco Lombardi a le sens du «casting»: Juan Ochoa incarnait admirablement le rôle du leader Jaguar dans La ville et les chiens; Gustavo Bueno (qui jouait aussi le rôle d'un officier dans ce film) impose d'une façon remarquable, dans Dans la gueule du loup, le personnage vulnérable et inquiétant du lieutenant Ivan Roca. Incidemment, le jeu de la roulette russe à laquelle il s'adonne n'est pas qu'une astuce scénaristique empruntée à Cimino, il renvoie, semble-t-il à une certaine réalité péruvienne, comme le signalait déjà La maison verte de Vargas Llosa. Produit avec un budget ridiculement bas, Dans la gueule du loup est un film courageux et remarquable à tous égards et son réalisateur ne se contente pas d'être à la remorque du modèle hollywoodien.

Keywords


Film
Familia Rodante
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2007 Publisher: A-Film

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Abstract

Emilia wordt op haar 84e verjaardag door haar nichtje gevraagd getuige te zijn van haar huwelijk. De bruiloft zal plaats vinden in Emilia's geboortedorp Misiones, 1.500 kilometer van haar woonplaats Buenos Aires vandaan. Emilia voelt zich zeer vereerd en besluit te gaan. Ze staat erop dat haar hele familie mee gaat en geen van de familieleden durft dit te weigeren. Vier generaties gaan samen in één camper op pad. Het wordt een reis die ze niet snel zullen vergeten.

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